Louis-Nicolas Van Blarenberghe

Cet article est extrait de l'ouvrage Larousse « Dictionnaire de la peinture ».

Peintre français (Lille v.  1716/1719  – Fontainebleau 1794).

Sa formation est mal connue. Son père, Jacques-Wilhelm (v. 1679-1742) , natif de Leyde et fixé à Lille, était déjà peintre de batailles. Protégé du duc de Choiseul, Louis-Nicolas devint peintre des batailles du département de la Guerre en 1769 et reçut l'année suivante, pour l'hôtel des Affaires étrangères de Versailles (actuelle bibliothèque), la commande de dessus-de-porte représentant 14 capitales d'Europe (13 sont encore en place). En 1773, devenu peintre du ministère de la Marine, il se rend à Brest, accompagné de son fils, et peint plusieurs vues du port. De nombreuses gouaches, représentant les combats de Louis XV dans les Flandres, sont conservées à Versailles. C'est surtout la miniature qui établit la réputation de l'artiste : batailles, marines ou fêtes, d'une finesse d'exécution étonnante, ornent le plus souvent des couvercles de boîtes ou de tabatières et connurent le plus grand succès (nombreux exemples au Louvre, au Rijksmuseum, à Londres, Wallace coll.).

Henri-Joseph (Lille 1741 – id. 1826) , fils de Louis Nicolas, assimila la technique de son père au point qu'il est bien difficile souvent de dire qui des deux est l'auteur des miniatures, qu'ils signaient l'un et l'autre sans prénom. Il fut à la fin de sa vie conservateur du musée de Lille.

Henri-Désiré (Lille 1734 – Paris 1812) , frère de Louis-Nicolas, fut également son élève et adopta lui aussi sa manière.