Julian Schnabel

Cet article est extrait de l'ouvrage Larousse « Dictionnaire de la peinture ».

Peintre américain (Brooklyn 1951).

Julian Schnabel passe une partie de son adolescence à Brownsville (Texas), où sa famille se fixe en 1965. En 1973, il obtient son B. F. A. (Bachelor of Fine Arts) à l'université de Houston (Texas). Il approfondit sa formation artistique avec le Whitney Museum Independant Study Program l'année suivante et y fait la connaissance de Brice Marden et de Palermo. The Contemporary Arts Museum de Houston accueille en 1976 sa première exposition personnelle. Schnabel s'installe à New York en 1976, effectue deux voyages en Europe (1976, 1977), visite notamment Paris, Milan, séjourne en Toscane quelque temps et remarque l'architecture de Gaudi en Espagne. La galerie December (Düsseldorf) reçoit sa première exposition personnelle en Europe (1977). À deux reprises, la galerie Mary Boone (New York) lui consacre une exposition (1979) ; la première de ses " plate paintings " y apparaît. Dès lors, les expositions personnelles se succèdent, nombreuses : rétrospective du Stedelijk Museum (Amsterdam, 1982), Museum of Contemporary Art (Los Angeles, 1982), Tate Gallery (Londres, 1982), pour ne citer qu'elles. Son œuvre fait l'objet d'une polémique intense. Son autobiographie (" Tell the truth and everything will be all right ". A young doctor who went to prison in 1984) dénote son intérêt pour l'écriture. Schnabel aborde la sculpture en 1983 (Leutwyler for BB, 1990). À travers l'utilisation de supports variés (voir les " velvet paintings ", " aluminium paintings ", " plate paintings ", etc.), il élargit le champ d'investigation d'une œuvre prolifique qui repose notamment la question de la narration et de la représentation et dont la collection Saatchi (Londres) regroupe un ensemble important. Le C. A. P. C. de Bordeaux lui a consacré une exposition en 1989.