Jules-Joseph Lefèbvre

Cet article est extrait de l'ouvrage Larousse « Dictionnaire de la peinture ».

Peintre français (Tournan-en-Brie, Seine-et-Marne, 1834  – Paris 1912).

Il préféra avant tout peindre des nus féminins d'un réalisme précis et glacial (Nymphe et Bacchus, 1866, Thionville, théâtre municipal ; la Vérité, 1870, Paris, musée d'Orsay), mais il exécuta aussi des toiles historiques qui furent très célèbres à l'époque (Lady Godiva, 1890, musée d'Amiens). Ses décorations de l'Hôtel de Ville de Paris (l'Inspiration, la Méditation, salon des Lettres) rappellent, par leur application et leur goût du joli, les nombreuses compositions poétiques qu'il réalisa en s'inspirant de thèmes littéraires (Graziella, 1878, Metropolitan Museum ; Griselidis, 1896, musée de Rouen). La facture plus libre de ses portraits et leur souci de composition équilibrée en font des œuvres de meilleure veine (Portrait de M. Fitzgerald, musée de Cambrai).