Jan Lebenstein

Cet article est extrait de l'ouvrage Larousse « Dictionnaire de la peinture ».

Peintre polonais (Brzesc  1930-Cracovie 1999).

Ses études à l'Académie des beaux-arts de Cracovie se terminèrent en 1954. D'abord peintre de paysages urbains, il évolua bientôt vers une transposition douloureuse et dramatique de la figure humaine crucifiée : ses " figures axiales " schématiques, peintes dans une gamme sombre, furent distinguées par le jury de la première Biennale de Paris en 1959 (Figure n ° 59, 1960, Paris, M. N. A. M.). Entre 1960 et 1965, l'artiste a évoqué dans ses toiles un bestiaire fantastique et monstrueux dont les effets de matière et de lumière sont toujours très étudiés (le Rampant, 1965, Paris, M. N. A. M.). Dès 1966, on perçoit un retour émouvant à la figuration humaine. Parallèlement à son activité de peintre, il exécute de nombreux dessins et gouaches, qu'il appelle son " journal intime ". Les années 1970 voient se poursuivre la figuration du même bestiaire, son intérêt pour le fantastique étant marqué dans de grands paysages aux figures sombres sur des fonds surréalisants (l'Île des morts, 1975). En 1977, une rétrospective de son œuvre a lieu au musée de Wroclaw. Lebenstein est représenté à Paris (M. N. A. M. et M. A. M. de la Ville), Antibes (musée Picasso), Bochum (Städtische Kunstgal.), New York (M. O. M. A.), São Paulo (M. A. M.), Venise (G. A. M.) et dans les musées de Pologne.