Nauru

Nom officiel : République de Nauru

Carton de situation - Nauru
Drapeau de Nauru
Drapeau de Nauru

État insulaire d'Océanie, Nauru, constituée par un atoll corallien, est située en Micronésie, dans l'océan Pacifique occidental, juste au sud de l'équateur.
Nauru est membre du Commonwealth.

  • Superficie : 21 km2
  • Nombre d'habitants : 12 511 (2021)
  • Nom des habitants : Nauruans
  • Capitale : Yaren
  • Langues : anglais et nauruan
  • Monnaie : dollar australien
  • Chef de l'État : Russ Kun
  • Chef du gouvernement : Russ Kun
  • Nature de l'État : république à régime parlementaire
  • Constitution :
    • Adoption : 29 janvier 1968
    • Entrée en vigueur : 31 janvier 1968
Pour en savoir plus : institutions de Nauru

STATISTIQUES : DÉMOGRAPHIE

  • Population : 12 511 hab. (2021)
  • Densité : 595 hab./km2
  • Part de la population urbaine (2022) : 100 %
  • Structure de la population par âge (2022) :
    ● moins de 15 ans : 39 %
    ● 15-65 ans : 59 %
    ● plus de 65 ans : 2 %
  • Taux de natalité (2022) : 28 ‰
  • Taux de mortalité (2022) : 7 ‰
  • Taux de mortalité infantile (2022) : 15 ‰
  • Espérance de vie (2022) :
    ● hommes : 60 ans
    ● femmes : 67 ans

La population, polynésienne, de ce très petit État se regroupe à Yaren, la capitale, les trois quarts de l'île étant devenus inhabitables à la suite de l'exploitation des phosphates.

STATISTIQUES : ÉCONOMIE

  • GÉNÉRALITÉS
  • PNB (2020) : 1 milliards de dollars
  • PNB/hab. (2021) : 16 920 dollars
  • PNB/hab. PPA (2021) : 21 820 dollars internationaux
  • IDH : n.d.
  • Taux de croissance annuelle du PIB (2021) : 1,5 %
  • Taux annuel d'inflation : n.d.
  • Structure de la population active :
    ● agriculture : n.d.
    ● mines et industries : n.d.
    ● services : n.d.
  • Structure du PIB :
    ● agriculture : n.d.
    ● mines et industries : n.d.
    ● services : n.d.
  • Taux de chômage : n.d.
  • Tourisme
  • Recettes touristiques (2018) : 2 millions de dollars
  • Commerce extérieur
  • Exportations de biens (2018) : 11 millions de dollars
  • Importations de biens (2018) : 60 millions de dollars
  • Défense
  • Forces armées : n.d.
  • Dépenses militaires : n.d.
  • Niveau de vie
  • Incidence de la tuberculose pour 100 000 personnes (2021) : 193
  • Part en % des richesses détenues par les 10 % les plus élevés : n.d.
  • Part en % des richesses détenues par les 50 % les moins élevés : n.d.
  • Dépenses publiques d'éducation (2021) : 7,1 % du PIB

En raison du déclin de l'exploitation de phosphate (dont les réserves sont épuisées) et des activités liées au centre de rétention des migrants et demandeurs d'asile que l'Australie a établi dans l'île, Nauru (qui échappe à la récession en 2020) doit désormais trouver de nouvelles sources de revenu en dehors de ses recettes tirées des droits de pêche.

GÉOGRAPHIE

L'économie a longtemps reposé sur l'exploitation des phosphates (environ 600 000 tonnes par an), utiles à la production d'engrais. Cette exploitation a rendu plus des trois quarts de l'île inhabitables et impropres à l'agriculture. La majeure partie de la production était exportée vers la Nouvelle-Zélande, l'Australie et le Japon, mais le gisement s'est épuisé, ce qui a remis en question l'équilibre économique de l'île. Le pays est désormais totalement dépendant des importations. Le gouvernement a décidé de réhabiliter les terres et encourage, parallèlement, à la diversification des ressources, notamment par une intensification de la pêche.

HISTOIRE

L'île et ses habitants, d'origine polynésienne, sont découverts par les Européens en 1798. Annexé par l'Allemagne en 1888, ce relais baleinier passe sous mandat de la Société des Nations (SDN) en 1920.

Occupée par les Japonais de 1942 à 1945, l'île est placée en 1947 sous la tutelle de l'ONU, qui en confie l'administration à l'Australie.

Nauru devient une République indépendante en 1968, et membre du Commonwealth.

À la suite de l’épuisement de ses réserves de phosphates, l’île est devenue l’une des zones financières offshore du Pacifique sud en dépit de son engagement à coopérer avec l’OCDE à partir de 2003 en matière de lutte contre l’évasion fiscale et le blanchiment d’argent sale. En échange d’une aide financière, elle a par ailleurs été utilisée par l’Australie comme camp de rétention d’immigrés illégaux et de demandeurs d’asile, dans le cadre d’une politique (« Solution Pacifique ») lancée au début des années 2000 à laquelle Canberra avait mis fin en 2008 mais qui a été réactivée en 2012.

En l’absence de partis, les relations interpersonnelles et intertribales (la population est composée de douze tribus) prédominent et la vie politique est marquée par une instabilité gouvernementale et ministérielle chronique, les mandats du parlement (19 membres depuis 2012) et du président étant régulièrement écourtés depuis les années 1970.