Armance

ou Quelques scènes d'un salon de Paris en 1827

Premier roman de Stendhal (1827).

Octave de Malivert, jeune polytechnicien de comportement mystérieux, ne se reconnaît ni dans les valeurs réactionnaires de sa classe ni dans les valeurs d'argent de la bourgeoisie libérale. Il découvre un être de même qualité que lui dans sa cousine pauvre, Armance, mais leur amour ne pourra se réaliser : après quelques jours de bonheur, Octave fuit (pour combattre avec les Grecs insurgés) et meurt. Le « secret » est révélé par une lettre de Stendhal à Mérimée : Octave est impuissant. Mais cette pathologie personnelle n'est que le symbole de l'impuissance et de l'inutilité de la jeunesse et des intellectuels dans la France postrévolutionnaire. Le réalisme revendiqué par le sous-titre passe donc par une symbolique dont le code, première manifestation du « masque » stendhalien, n'est qu'en partie dévoilé.