Parthénopée

Cet article est extrait de l'ouvrage Larousse « Dictionnaire de mythologie grecque et romaine ».

1. Sirène.

Son charme n'ayant eu aucun effet sur Ulysse, la Sirène Parthénopée se suicide en se jetant dans la mer du haut d'un rocher. Non loin de sa tombe apparaît une ville, Néapolis (Naples).

Variante

Jeune Phrygienne, Parthénopée est amoureuse de Métiochos ; mais, se refusant à rompre son vœu de chasteté, elle s'exile en Campanie et vénère Dionysos. Jalouse, Aphrodite fait d'elle une Sirène. Lycophron rattache, de manière voilée, le nom de Néapolis à l'Attique, à travers Phaléros, un des Argonautes qui donne son nom au port d'Athènes. La ville de Parthénopée, qui naît de la tombe de la Sirène, précède de deux siècles la ville de Néapolis fondée par les Syracusains. Parthénopée a été honorée à travers des libations et des sacrifices annuels de bœufs.

2. Fille de Stymphale.

Parthénopée est l'une des nombreuses femmes d'Héraclès dont elle a un fils, Éverrès.

3. Fils de Méléagre et d'Atalante.

Né d'un viol, Parthénopée est exposé par sa mère dans une forêt. Comme dans beaucoup de légendes d'enfants abandonnés, il est recueilli par un berger. Le roi Corythos l'adopte et l'élève. Il grandit en beauté au point qu'il a beaucoup d'amants et d'amantes.

Il aime vivre parmi les bergers dont il a gagné l'affection. Malgré cette innocence, cette simplicité, il est l'un des Sept Chefs devant Thèbes ; il y trouve la mort, la tête fracassée par une pierre que lui jette Périclymène et ce, en dépit des prières que sa mère adresse à Artémis. Son fils, Promachos, le venge lors de l'expédition des Épigones.

Le tueur de Parthénopée change selon les auteurs : Périclymène chez Euripide ; Actor chez Eschyle ; Dryas chez Stace ; Amphidicos ou Périclymène chez Apollodore.

Variante

Le père de Parthénopée est parfois Milanion ou Hippoménès, ou Arès, ou Talos ; sa mère est Lysimaché.

Voir aussi : Atalante