Pandaros
(Variantes : Pandarus)
Cet article est extrait de l'ouvrage Larousse « Dictionnaire de mythologie grecque et romaine ».
1. Guerrier du camp troyen.
Fils de Lycaon, Pandaros offre le concours de ses troupes lyciennes au roi Priam. Il combat avec son arc, don d'Apollon qui lui a enseigné comment l'utiliser au mieux : le dieu lui est apparu alors qu'il n'est qu'un enfant et depuis ce jour, Pandaros adresse une prière à la divinité chaque fois qu'il s'arme. Lorsqu'il est décidé, par les deux camps, que Ménélas et Pâris se battront en duel, Pandaros, inspiré par Athéna, blesse Ménélas d'une flèche, rompant du même coup la trêve. Les hostilités reprennent. Diomède est atteint par l'une des ses flèches. Mais rendu insensible à la douleur par la déesse à l'égide, Diomède ne pardonne pas à son adversaire : il lui transperce la bouche avec la pointe de sa lance.
2. Guerrier allié d'Énée.
Frère d'Antiphatès tué par Turnus, le colosse Pandarus ne réussit pas à tuer son meurtrier : le roi des Rutules bénéficie de l'aide de Junon ; ainsi, comme Turnus brandit son épée, la lame frappe entre les deux tempes, tranchant le front par le milieu et séparant les joues imberbes, en une large blessure. On entend un bruit : Pandarus s'écroule. Mourant, il est étendu sur le sol, ses membres défaillants et ses armes couvertes du sang de sa cervelle ; coupée en deux parts égales, sa tête reste suspendue de chaque côté de ses épaules.
Variante
Pandaros est tué par Sthénélos.
