Cléomédès
Cet article est extrait de l'ouvrage Larousse « Dictionnaire de mythologie grecque et romaine ».
Athlète meurtrier et héros.
Lors de la soixante-douzième olympiade (488 av. J.-C.), Cléomédès d'Astypalée, durant l'épreuve du ceste, tue son adversaire, Icchos d'Épidaure. Condamné par les juges, qui le soupçonnent de tricherie, et donc frustré de sa victoire, Cléomédès perd la raison. Il retourne à Astypalée et s'en prend à une école, où se trouvent soixante jeunes élèves. D'un coup de poing, il brise la colonne qui soutient le toit de l'édifice. Le toit s'effondre, provoquant la mort des enfants. Alors que les habitants le recherchent pour le lapider, Cléomédès se réfugie dans le sanctuaire d'Athéna. Apercevant un coffre, il y entre et referme sur lui le couvercle. Les Astypaléens, une fois dans le sanctuaire, ne trouvent Cléomédès ni vivant ni mort Ayant aperçu le coffre, ils se mettent à plusieurs pour l'ouvrir ; impossible. Ils en font donc éclater les parois. Il est vide. On envoie alors une délégation à Delphes pour savoir ce qu'il est advenu de l'athlète. La pythie répond que Cléomédès est le dernier des héros d'Astypalée, il n'est plus un mortel, il convient donc de l'honorer par des sacrifices. Depuis ce jour, les Astypaléens honorent Cléomédès comme un héros.
