Chrysippe

Cet article est extrait de l'ouvrage Larousse « Dictionnaire de mythologie grecque et romaine ».

Fils de Pélops et d'une nymphe.

Chrysippe est si beau qu'il devient l'enfant favori de son père. Sa marâtre, Hippodamie, par jalousie le déteste. Elle exhorte ses deux autres enfants, Atrée et Thyeste, à le tuer.

Variantes

I. C'est Alcathoos, un des fils de Pélops et d'Hippodamie, qui pousse Atrée et Thyeste à tuer Chrysippe.

II. Chrysippe, qui est beau, est enlevé par Thésée pendant les jeux, ou bien encore par Zeus, ou bien encore par Laïos qui l'aime : les relations homosexuelles du roi de Thèbes sont à l'origine de la malédiction qui s'abat sur les Labdacides. La honte pousse Chrysippe à se suicider.

III. Hippodamie, qui craint que Chrysippe ne succède à son père sur le trône, essaie, dans un premier temps, de convaincre Atrée et Thyeste, de le supprimer. Comme ils se refusent à commettre ce crime, Hippodamie s'empare de l'épée de Laïos et s'introduit dans la chambre de Chrysippe. Alors que l'enfant dort profondément, elle lui enfonce le fer dans la poitrine, puis s'en va. Le lendemain, comme on retrouve son arme sur les lieux du crime, Laïos est immédiatement soupçonné du meurtre. Mais Chrysippe vit encore, il a eu le temps de voir son assassin. Avant de succomber, il dévoile la vérité. Pélops l'ensevelit dignement, puis chasse Hippodamie de la région.

Voir aussi : Laïos, Hébius