sensible

Cet article est extrait de l'ouvrage Larousse « Dictionnaire de la musique ».

Nom donné depuis le xviie siècle environ au 7e degré de la gamme, lorsqu'il est situé 1/2 ton en dessous de la tonique, ce qui, dans la conception classique, crée attraction vers sa « résolution » sur cette tonique. Situé à plus d'1/2 ton, par exemple en mineur descendant, ou dans les modes de ou la, le 7e degré n'est plus une sensible, mais une sous-tonique. On étend aujourd'hui le terme de sensible à tout degré situé à distance minimum (1/2 ton en tempéré, mais ce peut être moins dans d'autres systèmes) sous un degré fort dont il subit l'attraction (par ex. sensible de dominante, c'est-à-dire 4e degré haussé par attraction de la dominante). Mais on n'emploie guère le mot que si l'attraction est ascendante, bien qu'il existe aussi des attractions descendantes de nature analogue.