prolation

Cet article est extrait de l'ouvrage Larousse « Dictionnaire de la musique ».

Procédé « solfégique » de la notation proportionnelle en usage aux xive et xve siècles, permettant de diviser une valeur tantôt en 2, tantôt en 3.

D'abord terme général, le mot s'est progressivement limité à la division de la semi-brève (graphie de notre ronde actuelle) en minimes (graphie de notre blanche actuelle) : selon une convention fixée par le signe de « mesure » précédemment apposé, la semi-brève se divisait tantôt en 2 minimes (prolation mineure), tantôt en 3 (prolation majeure). La prolation constituait le troisième échelon de la progression mode (longues en brèves), temps (brèves en semi-brèves), prolation enfin (semi-brèves en minimes). L'expression n'est plus employée aujourd'hui, mais la prolation mineure n'en a pas moins été conservée, tandis que la prolation majeure s'est vue remplacer selon les cas soit par le système des triolets, soit par la division ternaire des mesures composées.