impromptu

Cet article est extrait de l'ouvrage Larousse « Dictionnaire de la musique ».

Composition assez brève, le plus souvent pour piano, ayant parfois l'aspect d'une improvisation.

Le terme ­ qui pourrait aussi suggérer la façon rapide, inattendue, dont, pour une telle pièce, l'inspiration serait venue au compositeur ­ fut, semble-t-il, utilisé pour la première fois en 1822 par Vorisek (Six Impromptus op. 7). Des huit impromptus de Schubert composés en 1827, les quatre premiers (D. 899) furent ainsi appelés par leur éditeur et les quatre derniers (D. 935) sans doute par le compositeur lui-même. Aux trois impromptus de Chopin op. 29, 36 et 51 est venue s'ajouter par le fait de l'éditeur Fontana la fantaisie-impromptu op. 66, en réalité la première composée de ces quatre œuvres. Citons aussi les six impromptus pour piano (dont le dernier est une transcription d'un impromptu pour harpe) de Gabriel Fauré ainsi que l'op. 5 de Schumann (série d'impromptus, en fait des variations, sur un thème de Clara Wieck). Né avec le romantisme, le terme n'est plus guère usité actuellement.