diatonique
Cet article est extrait de l'ouvrage Larousse « Dictionnaire de la musique ».
1. Dans l'Antiquité, et d'abord en musique grecque, le genre diatonique désignait une division régulière du tétracorde : mi-ré-do-si, deux tons suivis d'un demi-ton.
2. Pour les théoriciens européens, les intervalles diatoniques sont ceux qui appartiennent ou peuvent appartenir à une même échelle modale ou à une même gamme du système tonal. Ce sont donc des intervalles dont les notes ne portent pas le même nom, par exemple, do-ré, mi-fa, si-do sont diatoniques, mais fa-fa dièse, si bémol-si sont chromatiques.
3. Une gamme est dite diatonique lorsqu'elle est constituée d'une succession d'intervalles de tons et de demi-tons, toutes les notes de cette gamme ayant un nom différent comme, par exemple, celle de do majeur : do-ré-mi-fa-sol-la-si-do (1 ton + 1 ton + 1/2 ton + 1 ton + 1 ton + 1 ton + 1/2 ton). En revanche, la gamme chromatique est une succession de demi-tons (do-do dièse-ré-ré dièse, etc.).
L'invasion de plus en plus insistante de la gamme diatonique par le chromatisme, à la fin du xixe siècle, a largement contribué à la désintégration du système tonal.