Stefan Niculescu

Cet article est extrait de l'ouvrage Larousse « Dictionnaire de la musique ».

Compositeur et musicologue roumain (Moreni 1927).

Il suit les cours de l'Institut polytechnique, puis ceux du Conservatoire de Bucarest (piano et composition, 1951-1957), notamment avec Mihaïl Andricu. Il a été chercheur à l'Institut d'histoire de l'art de Bucarest (1960-1963) et, depuis 1963, il enseigne l'analyse et l'écriture au Conservatoire de Bucarest. Fin théoricien, Niculescu allie dans sa création un souci permanent de clarté avec un intérêt constant aussi bien pour le vocabulaire de notre temps (Eteromorfie pour grand orchestre, 1967 ; Formants pour 17 cordes solistes, 1968 ; Aphorismes d'Héraclite pour chœur, 1968-69) et pour la pensée processuelle et transformationnelle (Synchronie II, pour orchestre de chambre, 1981, rev. 1986) que pour la récupération, dans un esprit contemporain, des vieilles échelles modales roumaines (Ison II, pour orchestre, 1974 ; Symphonie no 3 « Cantos », 1985 ; Deisis-symphonie pour 21 solistes, 1994-95). On lui doit également Unisonos pour orchestre (1970-71), Ison I pour 14 instruments (1971). Il a publié des analyses de l'œuvre de Georges Enesco ainsi que des études concernant les principes de l'écriture musicale contemporaine. Il a reçu le prix Herder de l'université de Vienne (1994).