Philipp Friedrich Silcher

Cet article est extrait de l'ouvrage Larousse « Dictionnaire de la musique ».

Compositeur et folkloriste allemand (Schnait, Wurtemberg, 1789 – Tübingen 1860).

Il reçut de son père les bases de la formation musicale, et travailla ensuite à Fellbach avec l'organiste Auberlen, tout en gagnant sa vie comme instituteur. Une rencontre avec Weber en 1809, puis des leçons avec Konradin Kreutzer et Hummel achevèrent de le convaincre de se consacrer à la musique. En 1817, il devint directeur de l'université de Tübingen et maître de chapelle à l'École évangélique. Adepte de l'enseignement musical fondé sur le chant populaire d'après les méthodes de Pestalozzi qu'il rencontra, et de Naegeli avec qui il collabora, il s'occupa à rassembler et à faire éditer de nombreux chants populaires allemands. Il contribua à la formation de sociétés chorales et rédigea plusieurs ouvrages à l'intention d'un large public, dont le traité Harmonie-und Komposition-Lehre (1851). Il composa lui-même un grand nombre de lieder, de chœurs, ainsi que quelques pièces et variations instrumentales.