Johann Gottlieb Goldberg
Cet article est extrait de l'ouvrage Larousse « Dictionnaire de la musique ».
Compositeur et claveciniste allemand (Dantzig 1727 – Dresde 1756).
Emmené à Dresde vers l'âge de dix ans par le comte de Keyserlingk, ambassadeur de Russie en Saxe, il y bénéficia peut-être de l'enseignement de Wilhelm Friedemann Bach. Il n'est pas prouvé non plus qu'il ait été élève de Jean-Sébastien Bach à Leipzig. Les relations entre ce dernier et Keyserlingk, protecteur de Goldberg, ne font, en revanche, pas le moindre doute, mais on ne saura probablement jamais le dernier mot sur la genèse de l'œuvre connue actuellement sous le nom de Variations Goldberg. Très apprécié en son temps comme virtuose du clavecin, Goldberg devint en 1751 musicien de chambre du comte Brühl. Sa renommée de compositeur fut moins grande. On lui doit, notamment, deux cantates et un motet, des sonates en trio, des préludes et fugues, et, pour le clavecin, vingt-quatre polonaises dans toutes les tonalités ainsi que deux concertos (mi bémol majeur et ré mineur) dans l'esprit de ceux de Carl Philipp Emanuel Bach.