Gundula Janovitz
Cet article est extrait de l'ouvrage Larousse « Dictionnaire de la musique ».
Soprano allemande (Berlin 1939).
Elle fut découverte par Herbert von Karajan, qui fit beaucoup pour sa fulgurante carrière. Elle fit ses débuts à l'Opéra de Vienne en 1961 (Pamina de la Flûte enchantée). Dès l'année suivante, elle se produisit aux festivals de Bayreuth, de Salzbourg, d'Aix-en-Provence, de Glyndebourne et d'Édimbourg. À Vienne, en 1964, elle incarna l'impératrice dans la Femme sans ombre de Richard Strauss et, en 1967, à Salzbourg, se risqua dans Sieglinde de la Walkyrie. Possédant un timbre lyrico-dramatique d'un rare éclat, Gundula Janovitz excelle également dans les rôles des répertoires allemand et italien. La perfection, un peu froide, de ses premières incarnations a peu à peu fait place à une intensité aussi convaincante du point de vue dramatique musical. Elle a pris en 1990 la direction de l'Opéra de Graz.