Raymond Gallois-Montbrun

Cet article est extrait de l'ouvrage Larousse « Dictionnaire de la musique ».

Violoniste et compositeur français (Saigon 1918 – Paris 1994).

Entré au Conservatoire de Paris en 1929, il y obtint quatre premiers prix (violon en 1934, harmonie en 1936, fugue et contrepoint en 1937, composition en 1939). Premier grand prix de Rome en 1944 avec la cantate Louise de la Miséricorde, il mena dans les années qui suivirent une double carrière de virtuose et de compositeur, signant surtout des œuvres pour le violon et pour le piano : 12 Études, caprices de concert pour violon seul (1948), Concerto pour violon et orchestre (1949), Mélodies et proverbes, 12 pièces pour piano (1951), Variations de concert pour violon et piano (1957), Sonate pour piano (1958). On lui doit aussi de la musique symphonique comme la Symphonie japonaise (Tokyo, 1951), le poème symphonique le Port de Delft (1960) ou le Concerto pour piano (1963), et de théâtre comme le Rossignol et l'Empereur (1959) et Stella ou le Piège de sable (1963). Sur le plan pédagogique, il a été directeur de l'École nationale de musique de Versailles (1957-1962) avant de devenir directeur du Conservatoire de Paris (1962-1983), où il a notamment, en 1966, créé des cours de 3e cycle.