Klaus Egge

Cet article est extrait de l'ouvrage Larousse « Dictionnaire de la musique ».

Compositeur, critique musical et musicographe norvégien (Gransherad, Telemark, 1906 – Oslo 1979).

Il commence à composer dans les années 30 (sonate pour piano Draumkvede, 1934) et atteint sa pleine maturité créatrice à partir des années 40. Son attitude artistique et esthétique le situe aux côtés de H. Saeverud, H. Lie, S. Jordan, K. Anderson et E. Kjellsby, entre les tenants de la tradition musicale norvégienne et un modernisme réfléchi. Une écriture très ferme et qui favorise le traitement contrapuntique et polyphonique avec une prédilection pour la forme variation et la métamorphose, telles sont les caractéristiques principales d'une œuvre qui trouve en Norvège une profonde résonance. Si certaines de ses compositions utilisent surtout un matériau folklorique, telles Sveinung Vreim op. 11 (1941) pour solistes, chœurs et orchestre ou Noreg-songen op. 16 (1952) pour chœurs et orchestre, ce sont les domaines symphonique (5 symphonies : Lagnadstonar op. 17 [1942], Giocosa [1947], Louisville [1957], Sopra Bach-Egge [1967] et Dolce quasi passacaglia [1969]) et concertant (concertos pour piano no 2 op. 21 [1944], pour violon op. 26 [1953] et pour violoncelle op. 29 [1966]) qui établissent l'essentiel de la réputation de son œuvre. K. Egge a représenté la Norvège à l'Unesco au Conseil international de musique et a été président de l'Association des compositeurs norvégiens.