Max Bruch

Cet article est extrait de l'ouvrage Larousse « Dictionnaire de la musique ».

Compositeur allemand (Cologne 1838 – Friedenau, près Berlin, 1920).

Il prit ses premières leçons de musique avec sa mère, puis étudia à Bonn, à Cologne et à Leipzig. En 1858 fut représentée à Cologne sa première œuvre lyrique, le singspiel Scherz, List und Rache, d'après Goethe. En 1863, l'opéra Die Lorelei fut créé à Mannheim. Bruch occupa des postes de chef d'orchestre et de chef de chœur successivement à Mannheim, Coblence, Sondershausen, Berlin, Liverpool et Breslau. En 1872, son opéra Hermione fut donné à Berlin. Il épousa la chanteuse Clara Tuczek (1881) et, en 1892, fut nommé professeur de composition à la Musikhochschule de Berlin où il enseigna jusqu'en 1910.

Fortement influencée par Brahms et très appréciée à son époque, l'œuvre de Max Bruch se caractérise par une écriture d'une grande sûreté, par des mélodies généreuses qui s'inspirent parfois du folklore écossais, gallois ou allemand, par des accents postromantiques, mais aussi par un certain académisme. Il a composé trois symphonies, de la musique de chambre, de nombreuses œuvres chorales et des oratorios, de la musique théâtrale. Sa Fantaisie écossaise pour violon et orchestre, l'un de ses concertos pour violon, le no 1 en sol mineur, et une pièce pour violoncelle et orchestre, Kol Nidrei, demeurent encore populaires de nos jours.

Max Bruch, Concerto pour violon n° 1 en sol mineur, op. 26 (1er mouvement, allegro moderato)
Max Bruch, Concerto pour violon n° 1 en sol mineur, op. 26 (1er mouvement, allegro moderato)