aiguille Verte

Sommet du massif du Mont-Blanc (Haute-Savoie) ; 4 122 m.

Il présente quatre faces et quatre arêtes, qui constituent les principales voies d'ascension ; aucune n'est facile, certaines sont très difficiles. La première ascension a été réalisée par E. Whymper avec C. Almer et F. Biener, qui empruntèrent le versant de Talèfre (29 juin 1865). Les autres premières « significatives » sont les suivantes : l'arête du Moine par G. C. Hodkinson, C. Hudson, T. S. Kennedy avec M. Croz, M. A. Ducroz, P. Perren (1865) ; le versant d'Argentière par H. Cordier, T. Middlemore, J. Oakley avec J. Anderegg, J. Jaun et A. Maurer (1876) ; le versant de la Charpoua par A. F. Mummery et A. Burgener (1881), l'arête Sans-Nom par R. W. Broadrick, A. E. Field avec J. Ravanel et J. Demarchi (1902) ; le versant du Nant-Blanc par E. Canzio, G. B. et G. F. Gugliermina et G. Lampugnani (1904). Le nom d'Armand Charlet est associé à celui de l'aiguille Verte : il y a réalisé un grand nombre d'autres premières, en particulier celle de la voie directe du versant du Nant-Blanc avec D. Platonov (1935). Le Suisse S. Saudan, en descendant à ski le couloir Whymper, inaugurait en 1968 l'ère du « ski extrême ».