talc
Cet article est extrait de l'ouvrage « Larousse Médical ».
Substance poudreuse obtenue par pulvérisation de silicate de magnésium naturel.
Autrefois utilisé pour les soins de peau (assèchement de lésions cutanées), le talc n’est aujourd’hui plus recommandé dans cette indication et même contre-indiqué dans la varicelle. En effet, celui-ci, en raison de son caractère occlusif, favorise la surinfection des lésions cutanées tout en masquant cette surinfection et en retardant son diagnostic.
Il peut encore être utilisé pour réaliser une symphyse pleurale (accolement des deux feuillets de la plèvre enveloppant le poumon) dans le traitement de certaines pleurésies cancéreuses et du pneumothorax (épanchement d'air entre les deux feuillets de la plèvre) récidivants : la pulvérisation de talc provoque localement une réaction inflammatoire qui colle les deux feuillets l'un contre l'autre. Toutefois les chirurgiens sont de plus en plus réticents à l’utiliser, en particulier chez les gens jeunes.
Le talc peut également être responsable d’une pneumoconiose, maladie professionnelle relativement bénigne (responsable de toux) qui survient par inhalation prolongée de talc chez les employés de certaines industries (talc, papier, peinture, caoutchouc, cosmétiques).
Voir : symphyse, pneumoconiose.