sérum antilymphocytaire

Cet article est extrait de l'ouvrage « Larousse Médical ».

Sérum sanguin (plasma sans fibrinogène) contenant des anticorps, administré pour ralentir l'activité du système immunitaire.

Pour obtenir du sérum antilymphocytaire, on injecte des lymphocytes humains (variété de globules blancs) à un animal (par exemple un cheval). Celui-ci sécrète alors lui-même des anticorps contre les lymphocytes humains qui sont présents dans son sang. Puis, on prélève du sang de l'animal, dont on utilise soit la partie liquide (sérum proprement dit), soit, de préférence, les anticorps à l'état pur. Après injection intraveineuse, les anticorps attaquent les lymphocytes du type T du receveur et les empêchent d'agir.

Indications et effets indésirables

Le sérum antilymphocytaire est utilisé en milieu hospitalier pour prévenir les rejets de greffe par les lymphocytes du receveur. Les effets indésirables sont éventuellement une douleur au point d'injection, une diminution de la quantité de plaquettes sanguines et une réaction allergique (choc anaphylactique, maladie sérique).