néphropathie diabétique ou glomérulopathie diabétique ou glomérulosclérose diabétique

Cet article est extrait de l'ouvrage « Larousse Médical ».

Atteinte des petits vaisseaux des reins survenant au cours du diabète sucré.

Une néphropathie diabétique, autrefois appelée syndrome de Kimmelstiel et Wilson, survient chez 35 à 40 % des malades atteints de diabète sucré, insulinodépendant ou non. Elle se manifeste de 15 à 20 ans après l'apparition du diabète, généralement lorsque celui-ci est mal équilibré, avec des glycémies (taux sanguins de glucose) continuellement trop élevées. La néphropathie diabétique se traduit par une élévation parfois considérable du taux de protéines dans les urines, pouvant entraîner un syndrome néphrotique (chute du taux sanguin de protéines liée à la fuite de celles-ci dans les urines et provoquant l'apparition d'œdèmes). Elle évolue de manière progressive mais inéluctable vers une insuffisance rénale nécessitant une épuration du sang par dialyse ; dans certains cas (malades dont l'état cardiovasculaire est satisfaisant), une double greffe rein-pancréas permet de guérir en une même intervention le diabète et l'insuffisance rénale.