myomectomie

Cet article est extrait de l'ouvrage « Larousse Médical ».

Ablation d'un ou de plusieurs myomes (fibromes utérins).

Une myomectomie n'est pratiquée que si le ou les fibromes entraînent des symptômes : douleurs pelviennes, augmentation du volume de l'abdomen, troubles urinaires ou digestifs, stérilité.

La myomectomie préserve au maximum l'intégrité des organes génitaux de la femme afin de permettre une éventuelle grossesse ultérieure. Elle peut s'effectuer suivant trois techniques.

La myomectomie par voie abdominale nécessite une incision abdominale et une anesthésie générale ou péridurale. Elle concerne les femmes ayant un fibrome interstitiel (localisé dans la paroi de l'utérus) ou sous-séreux (qui saille dans la cavité abdominale).

La myomectomie par hystéroscopie traite les fibromes accessibles par la cavité utérine (intracavitaire, sous-muqueux). Pratiquée par voie vaginale, sous contrôle direct, elle consiste à raboter le fibrome avec un résecteur électrique. L'anesthésie est générale ou locorégionale (anesthésie péridurale, rachianesthésie). L'hospitalisation peut ne durer qu'une journée.

La myomectomie par cœlioscopie est réservée aux fibromes interstitiels ou sous-séreux, de taille modérée. L'anesthésie est générale et l'hospitalisation ne dure souvent qu'une journée.