infarctus pulmonaire

Cet article est extrait de l'ouvrage « Larousse Médical ».

Nécrose d'une partie plus ou moins importante du parenchyme (tissu fonctionnel) du poumon, liée à une obstruction brutale d'une branche de l'artère pulmonaire.

Un infarctus pulmonaire survient dans environ 10 % des cas d'embolie pulmonaire, dont il constitue une complication. Il est provoqué soit par un thrombus (caillot), soit par un embole (caillot ayant migré depuis un autre vaisseau de l'organisme). Les signes qui le caractérisent sont une douleur thoracique, une gêne respiratoire, une hémoptysie (crachats sanglants), associées à une fièvre.

Le traitement repose sur l'administration de médicaments anticoagulants.

Voir : embolie pulmonaire.