arthrographie

Cet article est extrait de l'ouvrage « Larousse Médical ».

Acte de radiologie explorant l'intérieur d'une articulation à l’aide d’un produit de contraste injecté localement.

L'arthrographie rend visibles des structures anatomiques articulaires (ou périarticulaires) invisibles sur de simples radiographies osseuses, comme les ménisques du genou. Elle nécessite une ponction articulaire et l'injection d'un produit de contraste.

La ponction articulaire est d’autant plus facile qu’il s’agit d’une grosse articulation. Elle comporte un risque infectieux, prévenu par les précautions d’asepsie, et un risque traumatique d’hématome au point de ponction. Il y a lieu de tenir compte d’un éventuel traitement anticoagulant et des contre-indications des produits de contraste iodés.

L’I.R.M. est l’alternative en l’absence de contre-indication à son emploi. Elle est réalisable en ambulatoire, sans injection intra-articulaire et, souvent, sans injection intraveineuse de gadolinium. Elle est particulièrement indiquée pour l’exploration du genou, notamment en cas de pathologie méniscale ou ligamentaire. Elle a aussi des indications pour les pathologies de la hanche, de la cheville et du pied, de l’épaule, du poignet ou du coude. L’arthro-I.R.M. avec injection intra-articulaire de gadolinium est peu utilisée en France.

Le scanner à rayons X est relativement peu informatif pour l’exploration des cavités articulaires. Il peut être utilisé de façon couplée à l’injection intra-articulaire de produit de contraste iodé (arthro-scanner), en particulier pour l’étude des pathologies traumatiques ou liées à l’âge de l’épaule (de la coiffe des rotateurs).