adénite ou lymphadénite

Cet article est extrait de l'ouvrage « Larousse Médical ».

Inflammation d'un ganglion lymphatique.

Une adénite est le plus souvent d'origine infectieuse : elle peut être virale (mononucléose infectieuse), parasitaire (toxoplasmose), bactérienne, à germe pyogène (générateur de pus : adénite suppurée avec l'apparition d'adénophlegmons) ou non pyogène, tel le bacille de Koch (adénite tuberculeuse). Les localisations habituelles de l'adénite sont le cou, l'aisselle, l'aine, mais certaines sont plus profondes, médiastinales ou abdominales, et peuvent comprimer les organes du voisinage.

Symptômes

Une adénite n'entraîne souvent aucun symptôme. En superficie, le ganglion paraît, dans certains cas, hypertrophié et douloureux. Les adénites profondes (adénolymphites mésentériques) peuvent se manifester par des douleurs abdominales.

Évolution

L'évolution est aiguë ou chronique selon le germe en cause. Les adénites suppurées et tuberculeuses sont susceptibles, faute d'un traitement approprié, de s'ouvrir à la peau ou dans un organe creux : elles se fistulisent. La fistulisation de l'adénite tuberculeuse du cou causait les classiques « écrouelles », cicatrices irrégulières et disgracieuses.

Traitement

Le traitement dépend de la cause. Il comporte des antibiotiques en cas d’adénite suppurée et des antituberculeux en cas d’adénite tuberculeuse.

Voir : adénolymphite mésentérique.