Ak'ak'i Rost'omis dze Ts'ereteli

Cet article est extrait de l'ouvrage Larousse « Dictionnaire mondial des littératures ».

Écrivain géorgien (Sxvit'ori, rég. de Satchxere, 1840 – id. 1915).

D'origine princière, descendant par sa mère du roi d'Imérétie Solomon Ier, il consacra sa vie à l'écriture. Dans ses Mémoires (Mon passé, 1894-1908), il raconte combien dans son enfance les châtiments corporels infligés à tous ceux qui étaient surpris en train de parler géorgien à l'école le révoltaient. Chef de file des tergdaleulebi aux côtés d'Ilia Tch'avtch'avadze, il fonda comme lui sa revue, Ak'ak'is Tviuri K'rebuli (le Recueil mensuel d'Ak'ak'i), bientôt interdite pour propagande anti-tsariste (1897-1900). Plus tard, en 1907, il fut même emprisonné dans la forteresse de Met'exi à Tiflis pour avoir lancé une revue satirique qui ne dépassa jamais le premier numéro et ne fut libéré que sous la pression populaire. Il a laissé des drames (le Petit K'axétien, surnom du roi Erek'le II, 1890), des nouvelles et des romans (Bachi-Atchuk'i, 1895-1896), des poèmes historiques (Bagrat' le Grand, 1875 ; Tornik'e Eristavi, 1883 ; Natela, 1897), des poésies (Amirani, 1883 ; À l'aimée, 1892), dont certaines sont devenues des chansons très populaires (Petite Âme, 1895).