Mirza Alekper Taïrzadè, dit Sabir

Cet article est extrait de l'ouvrage Larousse « Dictionnaire mondial des littératures ».

Poète azerbaïdjanais (Chemakha 1862 – id. 1911).

Élève du poète Seïd-Azim, il reçut une éducation moderne, et renonça au lyrisme pour se lier à l'équipe du journal satirique Molla Nasreddin (1906) : haï des puissants, il travailla à Bakou comme instituteur. D'essence satirique, sa poésie flétrit les abus du patriarcat, le fanatisme religieux, le conservatisme des nantis et l'arbitraire des régimes d'Iran et de Turquie ; sa sympathie envers les exploités, qu'il appelle à la lutte et tente d'arracher aux haines intercommunautaires, fait de lui le père de la poésie démocratique d'Azerbaïdjan (le Livre de la huppe, 1912).