Moukhamedjan Rakhimi

Cet article est extrait de l'ouvrage Larousse « Dictionnaire mondial des littératures ».

Poète tadjik (Faïk, près de Boukhara, 1901 – Douchanbe 1968).

Fils d'un conteur populaire qui l'initia aux traditions orales, il prit part à la guerre civile et consacra ses premiers vers à la satire du patriarcat, des superstitions et à la célébration de la vie nouvelle (le Pamir rouge, Douchanbe, Ma Moscou chérie, 1941). Rendu célèbre par une poésie de guerre qui emprunte souvent aux formes classiques (Mort pour mort, 1943 ; Sois impitoyable ; l'Or blanc, 1943-1945), il renoua dans ses dernières œuvres avec l'inspiration lyrique et folklorique de ses débuts (le Pays doré, 1948 ; le Chemin de lumière, 1952 ; le Matin du verbe, 1963).