Gui Patin

Cet article est extrait de l'ouvrage Larousse « Dictionnaire mondial des littératures ».

Écrivain français (Hodenc-en-Bray 1602 – Paris 1672).

Doyen de la faculté de médecine en 1650, Gui Patin fréquente les milieux libertins, dont il partage l'esprit déniaisé et fort. Ses Lettres, publiées en trois recueils (1692, 1695, 1718), forment une précieuse chronique du début du règne de Louis XIV. Il y vitupère le pape, les jésuites, mais aussi les protestants. Il se veut à l'aise dans les petits cénacles (chez Nicolas Bourbon, Hubert de Mortimer, les frères Dupuy) où l'on fustige tous les rigorismes et où l'on s'intéresse à l'épicurisme de Gassendi comme au libertinage de Naudé.