Edgar Austin Mittelholzer

Cet article est extrait de l'ouvrage Larousse « Dictionnaire mondial des littératures ».

Écrivain guyanais de langue anglaise (New Amsterdam 1905 – Dippenhall, Farnham 1965).

Avec une douzaine de pièces, autant de nouvelles, une autobiographie, deux recueils d'essais et vingt-cinq romans, cet ancien employé devenu romancier professionnel est sans conteste le plus prolifique des Antilles. Son meilleur récit, Un matin au bureau (1950), campe les tensions professionnelles, de caste et de classe, en milieu insulaire urbain. Fort ambitieuse, la trilogie de Kaywana (1952-1958), poursuivant la tentative de Corentyne Thunder (1941), retrace la « guyanisation » d'une famille hollandaise de 1611 à nos jours. Établi en Grande-Bretagne depuis 1948, Mittelholzer s'est suicidé par le feu, à la manière du héros de son dernier roman (The Jilkington Drama, 1965). Ce n'est qu'assez récemment que cet écrivain ambigu a enfin obtenu la reconnaissance qu'il n'avait pas eu de son vivant.