Mikhah Yoseph Lebensohn, dit Mikhal

Cet article est extrait de l'ouvrage Larousse « Dictionnaire mondial des littératures ».

Poète de langue hébraïque (Vilna 1828 – id. 1852).

Fils d'Abraham Dov Lebensohn, l'un des chefs de file du mouvement de la Haskalah, il bénéficia d'une éducation ouverte à la fois sur le monde juif et sur la culture européenne. Outre l'étude de la Bible, il apprit l'allemand, le polonais, le russe et le français, suivit les cours de Schelling à Berlin et accomplit très tôt des traductions. Atteint de tuberculose, il mourut à l'âge de 24 ans. Ses poèmes furent publiés par son père en deux recueils : Poèmes de la fille de Sion, 1851, et la Lyre de la fille de Sion, 1870. Influencé par le mouvement romantique, Mikhal se démarque parfois de la tradition littéraire de la Haskalah en libérant l'hébreu biblique de sa rigidité. Sa poésie est marquée par la présence de la mort. Le premier recueil de ses œuvres complètes parut en 1895.