María Eugenia Vaz Ferreira
Cet article est extrait de l'ouvrage Larousse « Dictionnaire mondial des littératures ».
Poétesse uruguayenne (1875 – 1924).
Farouchement indépendante, torturée par le conflit entre son éducation catholique stricte et son désir de vivre en femme libre, obsédée par le refus de se « soumettre » à l'amour, elle est l'auteur de poèmes au lyrisme tragique (l'Île des cantiques, 1924) et de deux œuvres dramatiques (la Pierre philosophale et les Pèlerins). Elle fut la première d'une lignée de poétesses (A. Storni, J. de Ibarbourou, D. Agustini) qui devaient illustrer les lettres des pays de la Plata.