Christopher Murray Grieve, dit Hugh MacDiarmid

Cet article est extrait de l'ouvrage Larousse « Dictionnaire mondial des littératures ».

Écrivain écossais (Langholm 1892 – Édimbourg 1978).

Poète lyrique, il alterne, à l'instar de Burns, les élans et les replis caustiques (Un ivrogne regarde le chardon, 1926), mais renonce en 1934 à intégrer des mots de dialecte à sa poésie. Cofondateur du parti nationaliste écossais (SNP), marxiste (« Second hymne à Lénine », 1935), exclu du parti communiste pour déviation nationaliste (1938), réintégré (1957), il cherchera toute sa vie à enraciner sa terre et sa langue – le lallans, gaélique des Basses-Terres – dans un mouvement plus vaste (marxiste, panceltique), malgré les désillusions (In Memoriam James Joyce, 1955). Il incarne la renaissance écossaise et ses contradictions (Chant de la prairie, 1918 ; Chants des miracles de Jésus, 1921 ; Hors du désert, 1926 ; Sifflets, 1948 ; Un tour d'honneur, 1967 ; Une gerbe de Clyack, 1969).