Léon Dierx

Cet article est extrait de l'ouvrage Larousse « Dictionnaire mondial des littératures ».

Poète français (la Réunion 1838 - Paris 1912).

Il vient tôt à Paris et publie Aspirations poétiques (1858), Poèmes et poésies (1864), les Lèvres closes (1867). Ses Poésies complètes connaissent plusieurs éditions jusqu'en 1896. Il admire Leconte de Lisle, mais sa poésie ne semble pas en avoir la force « barbare » même si elle en subit l'influence quelque peu paralysante. De fait, ses textes réécrivent des œuvres connues du maître ou de Hugo. Il reprend des textes d'écrivains français et des mètres existants plus qu'il n'innove. On retient sa thématique de l'étrangeté, qui n'a rien d'exotique, et ses vues sur le heurt des civilisations. Pris isolément, certains vers brillent d'un éclat très fort. Les Amants (1879) sont marqués par la « décadence ». Dierx succède à Mallarmé comme « Prince des poètes ».