Jean Martin de Prades
Cet article est extrait de l'ouvrage Larousse « Dictionnaire mondial des littératures ».
Écrivain français (Castelsarrasin 1720 – Glogau, Silésie, 1782).
Séminariste, il collabora à l'Encyclopédie. Sa thèse de théologie soutenue en Sorbonne en 1751 fit scandale par ses doutes sur la spiritualité de l'âme et la divinité de Jésus : elle fut condamnée par le pape et le parlement de Paris. L'abbé de Prades s'enfuit à Berlin. Il se défendit dans une Apologie (1752) à laquelle Diderot participa. Il se réconcilia avec l'Église et finit sa vie archidiacre à Glogau.