Giorgi Davitis dze Eristavi
Cet article est extrait de l'ouvrage Larousse « Dictionnaire mondial des littératures ».
Dramaturge géorgien (Odzisi, rég. de Ducheti, 1813 – Gori 1864).
Exilé pour avoir pris part à la conspiration de 1832 contre le tsar, il apprend à Vilno le polonais, y découvre la littérature occidentale, compose des vers empreints de nostalgie et ne rentre en Géorgie qu'en 1842. Il y fonde en 1853 la première revue littéraire, Tsisk'ari (l'Aube), et un théâtre pour lequel il écrit en langue populaire des comédies sur le déclin de la société patriarcale (le Partage, 1849 ; l'Avare, 1850).