Georges Limbour

Cet article est extrait de l'ouvrage Larousse « Dictionnaire mondial des littératures ».

Écrivain français (Courbevoie 1900 – Cadix 1970).

Au Havre, il se lie d'amitié avec Queneau et Dubuffet, puis entreprend des études à Paris. Il rencontre Crevel et Vitrac, avec lesquels il fonde la revue Aventure. Leiris, Masson et le groupe de la rue Blomet l'introduisent dans le surréalisme, alors qu'il est considéré comme un poète prometteur par Max Jacob. Entré dans l'enseignement, il reste le plus souvent à l'étranger. Ses poèmes (Soleils bas, 1924) et ses récits (l'Illustre Cheval blanc, 1930) témoignent d'une grande qualité de langue. L'intrigue de ses romans, de caractère initiatique et subtilement érotique (les Vanilliers, 1938 ; la Pie voleuse, 1939 ; le Bridge de Mme Lyane, 1948 ; la Chasse au mérou, 1963), est doublée par un réseau de correspondances qui appellent un déchiffrement. Sans suivre une stratégie littéraire, Limbour écrira ensuite surtout sur les peintres, jusqu'à sa mort accidentelle.