Schneider

Famille d'industriels français.

Eugène (Bidestroff 1805-Paris 1875) reprend en 1836, avec son frère Adolphe (Nancy 1802-Le Creusot 1845), l'ancienne Fonderie royale du Creusot, créée sous Louis XVI. Il développe ses ateliers de mécanique, bientôt considérés comme les plus modernes du monde, et en crée de nouveaux à Chalon-sur-Saône. Député en 1845, ministre du Commerce et de l'Agriculture en 1851, il est élu, après le coup d'État du 2-Décembre, au Corps législatif, qu'il préside de 1867 à 1870.

Son fils Henri (Le Creusot 1840-Paris 1898) devient gérant à la mort de son père. Il développe les fabrications d'armement et les constructions mécaniques et est élu député de Saône-et-Loire en 1889.

Eugène (Le Creusot 1868-Paris 1942), fils d'Henri, renforce, tant en France qu'à l'étranger, le groupe, dont il assure la direction à la mort de son père.

Charles (Paris 1898-Saint-Tropez 1960), troisième fils du précédent, s'attache à l'œuvre de reconstruction et de modernisation des usines, en particulier celles du Creusot, ravagées pendant la Seconde Guerre mondiale.