Hapi

Nom donné à deux divinités distinctes dans la mythologie de l'Égypte ancienne.

Personnification de la crue du Nil

Le début de l'inondation, qui marquait la nouvelle année, était appelée « l'arrivée de Hapi » et donnait lieu à de grandes réjouissances.

Hapi était représenté comme un homme presque nu, aux mamelles pendantes. Son corps, au ventre replet, était peint d'ondulations symbolisant l'eau. Essentiel au bien-être du pays car il apportait le limon qui fertilisait la terre, il resta cependant une divinité subalterne.

Sur les murs des temples (par exemple, les reliefs du temple de Ramsès II à Abydos), de longues processions de dieux-Nil apportent au maître du lieu les produits du pays. Ailleurs, sur les côtés des trônes royaux, deux Hapi accomplissent l'acte d'unir les deux terres (Sma Taoui).

Des temples furent consacrés à Hapi dans plusieurs lieux choisis le long du cours du fleuve : près de la première cataracte, où se trouvait une mythique « caverne de Hapi » qui alimentait la crue ; au nord de Memphis, où était siuée la source du Nil de Basse-Égypte ; et près du Fayoum, où le lac (autrefois cinq fois plus vaste qu'aujourd'hui) apparaissait comme un réservoir pouvant agir sur la crue.

Un des quatre enfants du dieu Horus

Représenté avec une tête de babouin, il était particulièrement chargé de veiller sur les morts ; à ce titre, sa tête ornait souvent un des quatre vases canopes où étaient enfermés les viscères du défunt.