Viva Zapata

Viva Zapata

Cet article est extrait de l'ouvrage Larousse « Dictionnaire mondial des films ».

Film historique d'Elia Kazan, avec Marlon Brando (Emiliano Zapata), Anthony Quinn (Eufemio Zapata), Jean Peters (Josefa), Joseph Wiseman (Fernando Aguirre), Alan Reed (Pancho Villa).

  • Scénario : John Steinbeck, d'après le roman d'Edgcumb Pinchon Zapata the Unconquered
  • Photographie : Joe Mac Donald
  • Décor : Lyle Wheeler, Leland Fuller
  • Musique : Alex North
  • Montage : Barbara McLean
  • Pays : États-Unis
  • Date de sortie : 1952
  • Son : noir et blanc
  • Durée : 1 h 53

Résumé

Au début du xxe siècle, le Mexique est soumis à la dictature de Porfirio Diaz. Les paysans, spoliés, s'organisent en maquis sous la conduite d'un chef farouche : Zapata. Les insurgés harcèlent l'armée régulière, non sans succès. Les présidents de la République se succèdent. Zapata lui-même connaît l'ivresse du pouvoir suprême, un pouvoir qui l'inquiète et l'incite à retourner près du peuple. Il sera victime d'un guet-apens, mais vivra éternellement en tant que symbole de la Révolution permanente.

Commentaire

Plus qu'un film véritablement historique, il s'agit d'une épopée, hymne lyrique à la Révolution en tant qu'idéal. À travers l'action, les opérations de commando, les intrigues politiques, les pièges de la volonté de puissance, les auteurs ont inventorié les cent problèmes idéologiques qui tournent autour de la démocratie et de la responsabilité du pouvoir. Mais ce n'est pas une œuvre à thèse. C'est un chant d'une beauté formelle saisissante. Marlon Brando y fait une composition remarquable.