Violette Nozière

Cet article est extrait de l'ouvrage Larousse « Dictionnaire mondial des films ».

Drame de Claude Chabrol, avec Isabelle Huppert (Violette), Stéphane Audran (Germaine, la mère), Jean Carmet (Baptiste, le père), Lisa Langlois (Maddy), Jean-François Garreaud (Jean Dabin).

  • Scénario : Odile Barski, Hervé Bromberger, Frédéric Grendel, Claude Chabrol, d'après le livre de Jean-Marie Fitère
  • Photographie : Jean Rabier
  • Décor : Jacques Brizzio
  • Musique : Pierre Jansen
  • Montage : Yves Langlois
  • Pays : France
  • Date de sortie : 1978
  • Son : couleurs
  • Durée : 2 h 04

Résumé

À dix-huit ans, Violette Nozière mène une double vie. Enfant sage en famille, elle joue, au dehors, les vamps, se prostitue et entretient un gigolo, avec lequel elle espère bien partir en vacances aux Sables-d'Olonne. Elle empoisonne ses parents : le père meurt, la mère survit. Violette est condamnée, mais elle sera ensuite graciée et mènera une vie parfaitement bourgeoise.

Commentaire

Dans la galerie des monstres chabroliens, Violette, parricide dont les surréalistes avaient, en leur temps, pris la défense, est aux antipodes de l'extraverti Landru. Personnage toujours en deçà, neutre, magnifiquement incarné par Isabelle Huppert, Violette n'est qu'une « bonne femme ». Ce qui intéresse Chabrol, c'est qu'en multipliant les explications de son geste, on ne fait que le rendre plus insaisissable : seuls les faits sont indiscutables.