Maudite soit la guerre ou le Moulin maudit

Cet article est extrait de l'ouvrage Larousse « Dictionnaire mondial des films ».

Mélodrame d'Alfred Machin, avec Baert (Hardeff, l'aviateur), Le Berni (Lydia), Albert Hendricks (le frère), Fernand Crommelynck et Nadia d'Angély (les parents), Jane Tony, Georges Étienne.

  • Scénario : Alfred Machin
  • Photographie : Alfred Sablon
  • Pays : Belgique
  • Date de sortie : 1914
  • Son : noir et blanc
  • Durée : 1 050 m (environ 39 min)

Résumé

L'aviateur Hardeff a connu en temps de paix une fille et sœur d'officier, Lydia, et s'en est épris. Mais la guerre, déclarée entre leurs deux pays, les sépare. Les machines meurtrières font rage. Dans un moulin où ils se sont réfugiés, un combat fratricide opposera le soldat au propre frère de sa fiancée.

Commentaire

Ce film, ignoré de presque toutes les histoires du cinéma, est l'œuvre d'un réalisateur belge tout aussi méconnu : Alfred Machin. Cinéaste animalier, auteur de quelques documentaires et courts métrages comiques (avec Little Moritz ou Serpentin), il tourna aussi en 1917 des actualités de guerre et fut assistant opérateur de Griffith pour les Cœurs du monde. Maudite soit la guerre, au message pacifiste explicite, bénéficia du concours de l'armée belge. Le film sortit en juin 1914, deux mois avant le déclenchement des hostilités, et fut promptement relégué aux oubliettes.