ovule

Ovules, botanique
Ovules, botanique

Chez les phanérogames, partie différenciée du carpelle qui, après la fécondation, se transforme en graine. (Dans la plupart des espèces, chaque carpelle porte plusieurs ovules.)

BOTANIQUE

L'ovule des phanérogames est composé de quatre parties : le funicule, le tégument,le nucelle et le sac embryonnaire. Le funicule sert à conduire la sève à l'ovule et le relie au placenta. Le tégument est composé, en général, de deux enveloppes : la primine et la secondine ; il laisse en un point de l'ovule une petite ouverture, le micropyle. Le nucelle est riche en réserves nutritives. Enfin, il faut distinguer le hile, point où l'ovule s'attache au funicule, et la chalaze, point où le nucelle s'attache aux téguments ovulaires. Le sac embryonnaire des angiospermes, minuscule gamétophyte n'ayant en général que huit noyaux cellulaires, renferme, à chacun de ses deux pôles, trois cellules cloisonnées et un noyau libre ; au pôle voisin du micropyle, la cellule centrale est l'oosphère, qui, après fécondation, deviendra l'œuf plantule ; les deux cellules latérales sont les synergides ; au pôle opposé se voient les trois antipodes. Quant aux deux noyaux libres, ils se rendent à l'équateur du sac embryonnaire pour y fusionner en un noyau secondaire (2n chromosomes). La fécondation de ce noyau donnera l'œuf albumen (3n chromosomes).

Chez les gymnospermes, le sac embryonnaire, appelé endosperme, compte un grand nombre de cellules à n chromosomes ; parmi ces cellules, quelques-unes seulement deviennent des oosphères fécondables, les autres devant servir de nourriture à l'œuf fécondé.

Fécondation des plantes dicotylédones
Fécondation des plantes dicotylédones
Ovules, botanique
Ovules, botanique
  • 1875 L'Allemand O. Hertwig fournit la première description correcte du processus de la fécondation (fusion des noyaux de l'ovule et du spermatozoïde).
  • 1883 Le Belge E. Van Beneden montre, en étudiant l'œuf fécondé de l'ascaris, que le spermatozoïde et l'ovule fournissent chacun la moitié des chromosomes et que ceux-ci sont ensuite maintenus en nombre constant dans toutes les divisions cellulaires de l'embryon.
  • 1969 Le Britannique R. Edwards réussit pour la première fois à féconder in vitro, c'est-à-dire hors de l'organisme, un ovule humain.