lutte biologique

Défense des cultures utilisant soit les prédateurs ou les parasites naturels des espèces indésirables, soit des substances directement extraites d'organismes vivants.

AGRICULTURE

D'application très ancienne, la lutte biologique n'a vraiment pris de l'importance qu'à partir des années 1960, quand il fut montré que l'utilisation intensive des pesticides pouvait être plus nocive aux ennemis naturels des ravageurs qu'aux ravageurs eux-mêmes. Il existe quatre méthodes principales : le lâcher de parasites ou de prédateurs sur les lieux où se trouve le ravageur dont on veut se débarrasser ; l'utilisation d'une espèce contre elle-même, par exemple en lâchant des mâles stériles qui prennent peu à peu la place des mâles de la population naturelle ; l'emploi des agents pathogènes (bactéries, virus, champignons) des ennemis des cultures ; l'utilisation des phéromones, encore au stade de la recherche, substances jouant un rôle dans la communication à distance entre individus et qui peut éloigner, en les attirant ailleurs, les mâles de certaines espèces.