congrès de Paris (1856)

Congrès de Paris, 1856
Congrès de Paris, 1856

Congrès réuni à l'issue de la guerre de Crimée, au cours duquel Napoléon III apparut comme l'arbitre de l'Europe.

Sous la présidence de Walewski, les ministres des Affaires étrangères des belligérants (Turquie, Grande-Bretagne, Sardaigne, Russie) et de l'Autriche, puissance médiatrice, signent, le même jour, un armistice, puis invitent, le 28, la Prusse, signataire de la convention des Détroits de 1841.

Le traité du 30 mars 1856 comprend 34 articles, un article additionnel et 3 conventions sur les Détroits, la mer Noire et les îles Åland (auj. Ahvenanmaa).
– il neutralise la mer Noire, interdit la fortification des îles Åland et place sous la garantie des puissances l'intégrité de l'Empire ottoman, l'autonomie des principautés danubiennes (qui devrait être accordée aussi à la Serbie), et la liberté de la navigation sur le Danube ;
– la Russie ne cède que le sud de la Bessarabie à la Moldavie.

Le congrès, qui siège jusqu'au 16 avril, jette les bases du droit maritime international (protocoles n° 23 et 24 des 14 et 16 avril) et examine les autres problèmes européens. Cavour en profite pour attaquer la domination autrichienne en Italie et poser le problème de l'unité de la péninsule devant l'Europe (8 avril 1856). Le principal bénéficiaire de ce congrès fut Napoléon III, arbitre de l'Europe.

Pour en savoir plus, voir les articles empire Ottoman, guerre de Crimée, second Empire