Tarn (81)

Albi
Albi

Département de la Région Midi-Pyrénées.

Le département appartient à l'académie et à la cour d'appel de Toulouse, à la zone de défense Sud-Ouest.

  • Chef-lieu de département : Albi
  • Chef-lieu d'arrondissement : Castres
  • Nombre d'arrondissements : 2
  • Nombre de cantons : 46
  • Nombre de communes : 324
  • Superficie : 5 758 km2
  • Population : 399 108 hab. (recensement de 2018)
  • Nom des habitants : Tarnais

L'est appartient au Massif central : humide, c'est un pays d'élevage (bovins, brebis) où est aussi valorisé le potentiel hydroélectrique. Au S., les lacs de la montagne Noire, au-dessus de Revel, approvisionnent en eau le canal du Midi et sont des sites forestiers et touristiques, tout comme le Sidobre. Au S.-E., les monts de Lacaune sont des pays d'élevage de brebis. Le parc naturel régional du Haut-Languedoc s'étend en partie sur ces régions. Entre le Thoré au S. et l'Agout au N., les pâturages et les forêts couvrent de vastes espaces ; au N. de l'Agout, le Ségala tarnais est un plateau ancien incisé par de profondes gorges, c'est une terre d'élevage, transformée en terre à blé par le chaulage. Dans la dépression, dominée à l'O. par une cuesta, qui marque la limite de l'Aquitaine, se succèdent les villes tarnaises : outre Albi, Mazamet et Castres. À l'O., dans les terreforts de l'Albigeois et du Castrais, l'habitat est dispersé, souvent perché ; on y pratique la polyculture (blé, vigne [notamment autour de Gaillac]). Les voies de communication suivent les vallées, notamment celle du Dadou (site de Graulhet) et surtout celle du Tarn.

Aux confins du Massif central et de l'Aquitaine, à l'écart des grands axes de circulation passant à l'O. (vers Toulouse) ou à l'E. (vers le Languedoc), le département voit sa population stagner. L'industrie est représentée surtout par les constructions mécaniques, la chimie, la verrerie, nées de l'extraction houillère (région d'Albi et de Carmaux). Ses activités traditionnelles, telles que le textile (Castres), le délainage des peaux (Mazamet) et la mégisserie (Graulhet), ont reculé. Les mines de fluorine ont cessé leur activité en 2006. L'exode rural se poursuit, que les villes tarnaises apparaissent incapables de fixer complètement sur place.